Parlons du référentiel général d’interopérabilité
L’accessibilité croissante aux technologies de l’information et de la communication a favorisé la généralisation de l’usage de l’outil informatique au sein des autorités administratives (Ministères, Institutions, Collectivités Territoriales, Etablissements Publics de l’Etat et Sociétés d’Etat) l’Administration et des entreprises burkinabè.
En somme, la transformation digitale est en marche dans toute la société burkinabè dans son ensemble.
Conscient de la réalité et des défis de cette révolution numérique, le Burkina a adopté la loi 045-2009/AN du 10 novembre 2009 portant réglementation des services et des transactions électroniques au Burkina Faso. Son décret d’application n°2012-964/PRES/PM/MTPEN/MJ/MEF/MFPTSS/MICA du 13 décembre 2012 portant sur les échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives elles-mêmes, prescrit en son article 15 qu’ « un Référentiel Général d’Interopérabilité fixe les règles techniques permettant d’assurer l’interopérabilité des systèmes d’information. Il détermine notamment les répertoires de données, les normes et les standards qui doivent être utilisés par les autorités administratives. Un arrêté du Premier Ministre fixe le Référentiel Général d’Interopérabilité, ainsi que ses conditions de modification ».
A cet effet, le Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes a élaboré, avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale à travers le Programme de Renforcement des Infrastructures de Communication en Afrique de l’Ouest (PRICAO), le document de Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI).
La mise du RGI devra permettre de :
- améliorer la qualité des services fournis aux usagers par la mise en cohérence des services dématérialisés proposés aux usagers et des échanges d’informations accrus entre les autorités administratives ;
- pérenniser les Systèmes d’Information publics par l’emploi de normes et standards reconnus sur le plan international ;
- maîtriser et réduire les coûts de développement et de maintenance ainsi que les délais de mise en œuvre des services de l’Administration Electronique ;
- contribuer à l’ouverture des systèmes d’information des Administrations et promouvoir l’échange d’informations entre Administrations ;
- diffuser les bonnes pratiques de développement des systèmes d’information.
Sa mise en œuvre effective contribuera également :
- à la protection de la vie privée conformément aux prescriptions de la loi n°010-2004/AN du 20 Avril 2004 portant protection des données à caractère personnel ;
- au respect de l’anonymat comme le stipule l’article 37 de la loi 61-2008/AN du 27/11/2008 portant règlementation des réseaux et services de communications électroniques au Burkina Faso ;
- à la transparence de l’Administration ;
- à l’accès réglementaire aux données nominatives et aux services ;
- à la disponibilité des services ;
- à la sécurisation des données, l’authenticité et l’opposabilité des actes dématérialisés comme le stipulent les articles 8 et suivants de la loi 045-2009/AN du 10 novembre 2009 portant règlementation des services et des transactions électroniques au Burkina Faso
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