Description de l’activité :
Le Burkina Faso, avec une frange de la population majoritairement jeune, scolarisée ou non, consomme une certaine catégorie de contenus numériques (multimédias, réseaux sociaux). Aussi importe-t-il de procéder à l’encadrement de cette jeunesse en vue de sa prise en main des outils numériques qui valoriseraient leurs compétences souvent acquises en auto formation (autodidacte). A l’étape actuelle, il n’existe pas dans le contexte burkinabè, un certificat qui atteste de façon formelle les compétences dans l’usage des applications bureautiques, dans les métiers de dépannage électronique des téléphones et des télévisions.
C’est dans cette optique que le Passeport TIC « P@sstic », document attestant de la connaissance d’une personne en informatique pourrait servir de certificat de valorisation des compétences en matière d’utilisation des applications informatiques. Ce document se veut également une nature de recette stable et pérenne dont l’assiette s’étendrait à toute la population aussi bien les artisans que les professionnels, les élèves, les étudiants, les personnes en quête d’emploi. Le P@sstic participerait à favoriser l’inclusion sociale à travers la création de l’emploi et élargir l’assiette fiscale dans la mesure où il permettrait aux promoteurs de centres de formation, de cybercafé, des centres communautaires (maison des jeunes) de relancer leurs activités.
A terme, le P@sstic devrait être le document exigé pour tout recrutement nécessitant l’usage de l’outil informatique tant dans la fonction publique que dans le privé pour certifier d’une connaissance en informatique. Pour ce faire, l’expression « avoir le Passeport TIC » serait insérée dans tous les recrutements tant de la fonction publique que du privé nécessitant une connaissance en informatique, et serait en remplacement de l’expression « avoir une connaissance en informatique » pour les recrutements dans lesquels cette expression était formulée.
Objectifs de l’activité :
De façon globale, le Passeport TIC « P@sstic » vise à certifier les compétences dans l’utilisation des outils numériques. De façon spécifique, il s’agit de (i) valoriser l’usage des TIC, de (ii) valider les acquis et compétences dans le numérique, de (iii) promouvoir et relancer les centres de formation en informatique, de (iv) contribuer à l’insertion professionnelle de la jeunesse, de (v) opérationnaliser pour le compte de l’Etat, une nature de recette.
Impact Socio Economique de l’Initiative
Sur le plan économique, le Passeport TIC pourrait constituer à l’instar des timbres, dans la durée et dans sa stabilité, un gain considérable pour l’Etat en termes de nature de recette.
Sa mise en œuvre permettra de faire renaître les centres de formations en informatique qui seront chargés de former et d’organiser en collaboration avec le MDENP les examens du P@sstic sur toute l’étendue du territoire. Toute chose qui leur permettrait de payer leurs taxes et impôts, donc d’élargir l’assiette fiscale.
Sur le plan social, le Passeport TIC touchera toutes les couches de la société Burkinabè. A travers cette initiative on attend l’implication de :
- l’administration publique et des entreprises privées pour la valorisation des compétences de leurs agents ;
- centres de formation pour leur accréditation ;
- structures de recrutement désireuses de se rassurer des compétences numériques des candidats ;
- écoles et universités pour la favorisation de l’employabilité des jeunes.
Accéder à la plateforme de gestion des examens du Passeport TIC à l’adresse https://passetic.gov.bf/
Pour plus d’informations, merci de consulter :
Arrêté conjoint N°2021-000033/MENPTD/MINEFID portant tarification (cliquez pour télécharger)